Marianne de Wavrechin, fondatrice des Créa Magdala : « Créer, c’est aussi une manière d’évangéliser ».
À 28 ans, Marianne a plus d’une corde à son arc. Originaire de Bretagne et aujourd’hui installée en Dordogne, elle est maman de trois jeunes enfants, ingénieure agronome, et s’est lancée dans l’entrepreneuriat il y a tout juste un an. Aujourd’hui, elle partage avec nous son parcours et ses inspirations..png)
Marianne en plein processus de création dans son salon-atelier !
Vous êtes ingénieure agronome de formation. Comment en êtes-vous venue à vous lancer dans la création ?
Marianne : Passionnée depuis toute petite par les loisirs créatifs, j’ai découvert tour à tour la couture grâce à ma grand-mère, puis la création de bijoux fantaisie, et plus récemment la décoration en tricotin. Un cadeau innocent de mon mari à Noël 2023 qui s’est transformé en véritable passion ! Dans la foulée, j’ai profité d’une pause professionnelle pour lancer ma marque.
Vous avez trois enfants en bas âge : comment trouvez-vous le temps de créer ?
Vous avez trois enfants en bas âge : comment trouvez-vous le temps de créer ?
M : Il faut bien l’avouer, ce n’est pas toujours simple ! Mais en tant que maman, on apprend à jongler. Aussi, je crée dès que j’ai un moment de libre. C’est important pour moi de ne pas délaisser mes passions, car elles contribuent énormément à mon épanouissement. De plus, je suis persuadée que c’est également une manière d’éduquer mes enfants, qui observent combien créer pour les autres me comble — surtout lorsqu’il s’agit d’évangéliser ! J’essaie aussi de transformer mes temps de création en véritables rendez-vous spirituels : mon esprit étant moins sollicité, je peux facilement prier, méditer des textes ou écouter des conférences. Je mets également ces moments à profit pour porter dans la prière ceux à qui mes confections sont destinées.
Cette dimension spirituelle est donc très présente dans votre travail. Est-ce cela qui a dicté votre choix de nom pour votre marque ?
M : Oui, tout à fait. Magdala fait bien sûr référence à Marie de Magdala, une disciple fidèle de Jésus. Bien qu’elle soit discrète, elle n’a cessé d’être présente à ses côtés. C’est cette attitude qui m’inspire dans mon travail : je m’efforce de créer en toute humilité des objets qui pourront, à leur manière, être porteurs de foi et d’espérance.
Comment aimeriez-vous voir évoluer votre travail dans les prochaines années ?
M : J’aimerais continuer à proposer des créations personnalisées. C’est ce que je préfère : donner vie aux idées des autres grâce à mes petites mains. Je développe petit à petit la vente en ligne, mais je participe aussi aux marchés de créateurs de ma région pour rester au contact des gens. Et je garde l’esprit ouvert : qui sait, peut-être me lancerais-je demain dans la broderie ? Je veux conserver cette liberté de créer avec toutes les techniques qui me plaisent.
.png)
Marianne rivalisant de minutie dans la création de ses sacs pour enfants personnalisés.
Un conseil pour une maman qui aimerait se lancer, elle aussi, dans la création ?
M : Je lui dirai de foncer ! On pense souvent que notre emploi du temps ne nous le permet pas, mais en réalité, il est toujours possible de trouver des petits moments pour ce qui nous fait vibrer. Et si une activité vous rend heureuse, elle mérite qu’on lui donne une place, même modeste.
Avec simplicité et passion, Marianne nous montre que la créativité peut être un lieu d’épanouissement personnel autant qu’un chemin d’évangélisation. Une belle source d’inspiration pour tous ceux qui rêvent de donner un sens plus profond à leurs talents.
Retrouvez toutes les créations de Marianne de Wavrechin sur notre site !
