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Une réflexion philosophique sur le succès du nazisme, parue en 1945, dans laquelle Max Picard cerne l'homme moderne, homme de l'instant sans mémoire, en le confrontant à l'homme des atrocités, destructeur de la vérité.
L'avis de Famille Chrétienne :
"Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il existait sans doute deux types d’hommes: ceux qui croyaient en avoir fini à jamais avec le mal, et ceux qui pensaient que le nazisme, aussi horrible fût-il, n’était que le symptôme d’un mal plus profond. Comme Bernanos, le philosophe Max Picard (mort en 1965), juif converti au catholicisme avant de revenir au judaïsme, était de ceux-là. Sorti en 1946, L’Homme du néant est un livre terriblement actuel, dont la thèse est résumée dans la préface: «Le totalitarisme ne serait pas un accident de l’Histoire, mais une lente désintégration spirituelle. L’homme moderne, dit le philosophe, perçoit le monde dans un pêle-mêle sans lien ni continuité, ce qui prouve que son âme est chaotique.» Il peut donc dire et vivre tout et son contraire, dans le même temps: c’est cette incohérence qui permet à des personnages comme Hitler de faire figure de chef, dans les cris et la fureur de l’instantané. Sans mémoire ni unité intérieure, il ne peut y avoir de jugement moral, donc ni de bien ni de vérité ou de réalité. Pour Max Picard, seul l’amour – l’autre nom de Dieu – «crée une véritable continuité», «intérieure», à condition que l’homme «offre à l’éternité les instants de sa vie intérieure». L’échappée de ce système mortifère qui se nourrit lui-même («l’homme moderne est menacé […] là même où il croit trouver le Salut ») passera notamment, écrit-il, par le christianisme, « qui donne à l’homme son vrai centre » et lui permet ainsi l’unification intérieure, lui évitant la dislocation. Il n’y a pas de solution, hors du spirituel."
298 pages.
9782889600670
Vendeur | La Procure |
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