Qu'est-ce que le soft totalitarisme ? Pourquoi un homme doué de discernement en démocratie en vient à renoncer à sa liberté d'expression et à l'évidence du bon sens ? Pourquoi l'Occident est-il gagné par la novlangue et la réécriture de l'Histoire ?
Après son brillant essai sur la sécularisation de l’Occident, Rob Dreher développe une réflexion aussi puissante que féconde autour du soft totalitarisme.
Pas d'interdiction officielle d'opinion, pas de déploiement d'un État policier, mais celui progressif, malin, d'une tyrannie douce qui, sous l'égide d'un credo progressiste, annihile tout esprit critique et paralyse jusqu'au plus indépendant des libres penseurs.
Comment d'anciens témoins de la Middle Europa en viennent à avoir le sentiment de revivre les mêmes mécanismes communistes du mensonge institutionnalisé maquillé de justice sociale et de technologie de surveillance ?
C'est à cette succession de questions stimulantes que répond un Dreher particulièrement incisif : religion et espérance sont les plus sûrs moyens de résister et de fissurer le voile du mensonge comme autrefois la vérité d'un seul (Soljenitsyne) a pu faire trébucher le plus abouti des systèmes mensongers.